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DES SINGES BARBIERS RASENT ET
COIFFENT DES CHATS

ANONYME
17e SIÈCLE, HUILE SUR BOIS

SALON DE COIFFURE AVEC
SINGES ET CHATS

ABRAHAM TENIERS
17e SIÈCLE, HUILE SUR CUIVRE

KUNSTHISTORISCHES MUSEUM, VIENNE

KHM-Museumsverband

La vogue des « singeries », ces tableaux dans lesquels les singes adoptent des postures humaines pour mieux moquer leurs travers, devient une passion dans les peintures flamande et française à partir du 16e siècle. Le motif du salon de coiffure, dans lequel les chats viennent rejoindre les singes, connaît un engouement spécifique à la suite du tableau du maître flamand Abraham Teniers, conservé à Vienne. En effet, si la copie de Valenciennes respecte la composition générale, les nombreuses différences suggèrent que le copiste s’en est inspiré avec liberté ou qu’il a lui-même eu recours à des copies intermédiaires. Le style est lui aussi très différent, suggérant que le succès de ces tableaux réside avant tout dans le caractère insolite du sujet, plus que dans la qualité stylistique.