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LA LAPIDATION DE SAINT ÉTIENNE

JEAN-BAPTISTE CARPEAUX
19e SIÈCLE (VERS 1849 D’APRÈS UNE NOTICE ANCIENNE), HUILE SUR TOILE MAROUFLÉE SUR CARTON

 

LE MARTYRE DE SAINT ÉTIENNE

PIERRE-PAUL RUBENS
VERS 1616-1617, HUILE SUR TOILE ET BOIS
MUSÉE DES BEAUX-ARTS, VALENCIENNES

Les copies croquées sur le vif par Jean-Baptiste Carpeaux lors de ses visites dans les musées sont nombreuses ; deux éléments distinguent toutefois cette copie du chef-d’œuvre de Pierre-Paul Rubens. D’une part, il s’agit d’une esquisse plus ambitieuse réalisée à l’huile, plutôt qu’un simple croquis. D’autre part, si Carpeaux copie fréquemment au Musée du Louvre, Le Martyre de saint Etienne est conservé au Musée de Valenciennes à partir de 1839 : il constitue dès lors un objet de pèlerinage pour le peintre à chaque retour dans sa ville natale. Sa fille Louise Clément-Carpeaux rapporte même que son père contemplait le tableau en se couchant à même le sol. Si le style est celui, rapide et imprécis, d’une esquisse, la composition est reprise avec une grande fidélité ; en revanche, les tons rouges-bruns sont plus proches de la palette habituelle de Carpeaux.