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VÉNUS DE MILO

JEAN-BAPTISTE CARPEAUX
19e SIÈCLE, PIERRE NOIRE SUR PAPIER BLANC
MAROUFLÉ SUR CARTON 

VÉNUS DE MILO

ANONYME
2e SIÈCLE AVANT J.-C., MARBRE

MUSÉE DU LOUVRE, PARIS

Photo (C) Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Thierry Ollivier

 La copie est inséparable de l’apprentissage. Dans la formation académique, les maîtres font copier des dessins à leurs élèves, puis des sculptures, jusqu’à passer au prestigieux modèle vivant. Contrairement à la copie d’un dessin, copier un modèle en trois dimensions implique une transposition.Ici, l’original est rendu par la rapidité du geste, des hachures et des lignes qui insistent sur les courbes de la statue et la font presque onduler. Considérée comme l’idéal de la statuaire antique, la Vénus de Milo a été copiée à de très nombreuses reprises pour ses proportions parfaites et la fascination qu’elle exerce encore aujourd’hui. Les bras disparus font l’objet d’hypothèses très variées et l’on ignore encore leur position initiale. Seuls deux points concernant la statue commencent à faire consensus : elle serait datée du 4e siècle av. J.-C. et représenterait la déesse de l’amour Aphrodite… quoique cela pourrait tout aussi bien être Amphitrite, la déesse de la mer !